Pour manifester son intérêt pour un bien immobilier, l’acquéreur doit formuler une offre d’achat auprès du vendeur. Avant de la soumettre à ce dernier, l’agent immobilier guide l’acquéreur sur les conditions qui doivent y être mentionnées, le délai de validité de son offre, ainsi que le prix d’achat qu’il souhaite proposer.
En ce qui concerne la négociation de l’offre, l’agent immobailier a une réelle expertise. Il est là pour aider ses clients : côté acquéreurs, en les conseillant pour proposer une offre qui soit cohérente vis-à-vis du marché et des attentes des vendeurs ; côté vendeurs, en les aidant à trancher de manière juste concernant les différentes offres proposées. L’objectif d’une négociation n’est pas une baisse du prix par principe, mais doit être justifiée par des motifs tangibles.
Si le bien immobilier a récemment été mis sur le marché, le vendeur ne sera certainement pas encore enclin à baisser son prix. À contrario, si le bien est en vente depuis plusieurs mois, cela peut justement indiquer un prix de vente trop élevé. Le vendeur pourra donc être intéressé par une offre en deçà, sauf s’il n’est pas particulièrement pressé de vendre.
Si des travaux doivent être réalisés et qu’ils n’ont pas été pris en compte dans le prix affiché, cela peut être un argument justifié pour négocier le prix de vente. Le cas échéant, l’acquéreur peut présenter au vendeur des devis avec des estimations raisonnables.
Si vous souhaitez entreprendre des travaux, nous vous invitons à organiser une visite avec votre architecte ou un entrepreneur pour qu’ils puissent réaliser un devis en fonction de vos besoins et envies.
Si vous souhaitez vous positionner très rapidement sur le bien, sans avoir eu la possibilité de faire estimer les travaux, vous pouvez vous baser sur ces ordres de grandeur* :
. comptez un budget de 500€ / m² pour un rafraîchissement (peinture, nettoyage de moquette...),
. entre 1 000€ / m² et 1 500€ / m² pour des travaux de moyenne ampleur (remplacement de carrelage…),
. de 1 500€ à 3 000€ / m² pour des travaux de grande ampleur. * en fonction des prestations à réaliser
Par ailleurs, si des anomalies sont mises en évidence suite à la réalisation des diagnostics obligatoires, cela peut également constituer un argument de négociation. Néanmoins, il est possible que le prix affiché prenne déjà en compte ces éléments.
De plus, les diagnostics induisent une obligation d’information et non de mise aux normes de la part du vendeur.
Si l’offre proposée par l’acquéreur ne convient pas au vendeur, ce dernier pourra lui faire une contre-proposition.
En signant une offre d’achat, le vendeur s’engage à vendre son bien immobilier à cet acquéreur. Le vendeur ne peut plus se désister par la suite.
Si le vendeur accepte son offre, l’acquéreur donne un accord de principe pour acheter le logement au prix proposé. La loi prévoit un délai de rétraction (10 jours après la signature de l’avant-contrat), pendant lequel l’acquéreur peut se désister sans en justifier la raison.
Voici les différentes étapes du processus de vente classique :
• offre d’achat de la part de l’acquéreur,
• acceptation de l’offre d’achat de la part du vendeur,
• signature de l’avant-contrat (compromis ou promesse de vente) par l’acquéreur et le vendeur,
• signature de l’acte authentique par l’acquéreur et le vendeur.
